Dans cet article nous partirons à la découverte du sumo sport japonais vieux de plus de 1500 ans. Vous découvrirez ce qu’est le sumo, son histoire, ses règles et ses traditions.
Le sumo sport ancestral japonais
Le sumo est un sport traditionnel japonais qui trouve ses racines dans les rituels religieux et les légendes anciennes. Ce sport de lutte, pratiqué principalement au Japon, est réputé pour ses combattants imposants et ses règles simples, mais aussi pour sa richesse culturelle et ses rituels pré-combat fascinants. Cet article vous propose une découverte du sumo à travers son histoire, ses sumotori les plus célèbres et ses traditions séculaires.
Histoire du sumo sport
L’histoire du sumo remonte à plus de 1 500 ans, avec des origines liées aux rites shintoïstes et aux mythes fondateurs du Japon. Au fil des siècles, le sumo a évolué pour devenir un sport professionnel et une discipline hautement respectée, tout en conservant ses liens étroits avec la culture et la spiritualité japonaises. Les tournois de sumo, organisés régulièrement dans tout le pays, sont des événements majeurs qui attirent des milliers de spectateurs et sont suivis avec passion par les amateurs de ce sport unique
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Tenue des sumo : détails et explications
La tenue traditionnelle des sumo est à la fois simple et symbolique, reflétant l’importance de la tradition et de la culture dans ce sport séculaire. Voici les éléments clés de la tenue des sumo :
- Mawashi : Le mawashi est un pagne porté par les sumo lors des combats et des entraînements. Il est fabriqué à partir d’une bande de tissu épais, généralement de coton pour les lutteurs de rang inférieur et de soie pour ceux de rang supérieur.
Le mawashi est enroulé plusieurs fois autour de la taille du lutteur et noué à l’arrière, laissant les jambes et les hanches exposées pour faciliter les mouvements et la prise lors des combats de sumo sport. Les mawashi des sumotori de rang supérieur peuvent être ornés de motifs et de couleurs spécifiques pour représenter leur écurie ou leur région d’origine.
- Chonmage : Le chonmage est une coiffure traditionnelle japonaise portée par les sumo, ainsi que par les samouraïs à l’époque féodale. Il se compose d’une queue de cheval nouée en un nœud serré sur le dessus de la tête, avec les cheveux soigneusement rasés sur le devant pour accentuer la forme du chonmage. Cette coiffure particulière est à la fois fonctionnelle et symbolique, car elle permet de maintenir les cheveux en place pendant les combats et de montrer le respect des sumotori pour les traditions anciennes.
En plus du mawashi et du chonmage, les sumotori de rang supérieur portent également un « kesho-mawashi » lors de la cérémonie d’entrée, qui est un tablier de soie décoré avec des broderies et des motifs élaborés pour représenter l’écurie du lutteur, ses parrains ou sa région d’origine. Cette tenue riche et colorée contraste avec la simplicité du mawashi porté pendant les combats et met en valeur le statut et l’importance des lutteurs de rang supérieur.
Classement et hiérarchie des sumo
La hiérarchie des sumo est basée sur leurs performances lors des tournois précédents, avec un système de classement rigoureux et structuré qui organise les combats entre les lutteurs de différents niveaux.
Voici les principaux niveaux de cette hiérarchie :
- Makuuchi (division supérieure) : Il s’agit de la division la plus élevée, composée des meilleurs sumo. Les lutteurs de cette division sont répartis en cinq rangs, du plus élevé au plus bas : Yokozuna, Ozeki, Sekiwake, Komusubi et Maegashira. Le Yokozuna est le champion de sumo par excellence et se trouve au sommet de la hiérarchie, seulement 72 lutteurs ont atteints se rang dans toute l’histoire du sumo.
- Juryo (division intermédiaire) : Juste en dessous de la division Makuuchi, la division Juryo comprend des sumo expérimentés, mais qui n’ont pas encore atteint le niveau des meilleurs. Ces lutteurs aspirent à monter dans la hiérarchie pour rejoindre la division supérieure.
- Makushita, Sandanme, Jonidan et Jonokuchi (divisions inférieures) : Ces quatre divisions regroupent les sumotori débutants et ceux qui travaillent à améliorer leurs compétences pour progresser dans la hiérarchie. Les lutteurs de ces divisions s’affrontent généralement en début de journée lors des tournois.
Le système de classement et de hiérarchie des sumotori ajoute un niveau de complexité et d’intérêt au sumo, car il permet aux spectateurs de suivre les lutteurs au fil des tournois et d’assister à leur progression ou à leur déclin. Cette structure hiérarchique est également un moteur de motivation pour les sumo, qui cherchent à améliorer constamment leur rang et à se mesurer aux meilleurs de leur discipline.
Rituel pré-combat : détails et explications
Le rituel pré-combat est un élément essentiel de la tradition du sumo et revêt une grande importance tant pour les lutteurs que pour les spectateurs, il s’effectue avant chaque combat.
Les différentes étapes de ce rituel sont chargées de symbolisme et participent à la mise en scène du combat à venir.
- Purification du dohyō : Avant d’entrer sur le dohyō, les sumotori effectuent une purification de l’arène en lançant du sel. Le sel, symbole de pureté dans la culture japonaise, est censé éloigner les mauvais esprits et protéger les lutteurs des blessures. Les sumotori jettent généreusement le sel dans un geste théâtral, qui fait partie intégrante du rituel.
- Mouvements de préparation : Une fois sur le dohyō, les sumotori procèdent à divers mouvements traditionnels destinés à montrer leur force et leur agilité, ainsi qu’à préparer leur corps pour le combat. Parmi ces mouvements figurent le shiko, qui consiste à soulever une jambe très haut et la frapper au sol, et le matawari, un exercice d’écart grand écart pour étirer les muscles des jambes.
- Présentation des mains vides : Dans le passé, les lutteurs de sumo étaient également des guerriers, et les combats pouvaient être mortels. Aujourd’hui, le sumo est un sport, mais le rituel pré-combat conserve certains éléments de cette histoire guerrière. Les sumotori présentent ainsi leurs mains vides en les levant devant eux, paumes ouvertes, pour montrer qu’ils ne cachent pas d’armes et que le combat sera loyal et équitable.
- Prière et confrontation : Les deux lutteurs se font ensuite face et se penchent l’un vers l’autre en signe de respect. Ils se tiennent ainsi un moment, les mains posées sur leurs cuisses, avant de se redresser et de se préparer pour le combat. Cette confrontation silencieuse permet aux lutteurs de se concentrer et d’intimider leur adversaire.
Le rituel pré-combat, en plus de préparer les sumotori physiquement et mentalement, renforce le lien entre le sport et la tradition japonaise. Les spectateurs peuvent ainsi apprécier la richesse culturelle et l’histoire du sumo lors de chaque affrontement.
Comprendre les règles du sumo sport
Le sumo est un sport aux règles relativement simples à comprendre, même pour les novices.
Voici une explication des règles de base pour vous familiariser avec ce sport passionnant :
- Objectif du combat : Le but d’un combat de sumo sport est de vaincre son adversaire en le forçant à sortir du dohyō (l’arène circulaire de combat) ou en le faisant toucher le sol avec une partie de son corps autre que la plante des pieds.
- Durée des combats : Les combats de sumo sport sont généralement très rapides et peuvent durer de quelques secondes à une minute environ. Il n’y a pas de limite de temps, mais les combats sont rarement très longs en raison de l’intensité et de la force physique requise.
- Début du combat : Les sumotori se font face au centre du dohyō et s’accroupissent dans une position de départ appelée « shikiri ». Ils doivent synchroniser leur mouvement pour s’élancer simultanément lors du « tachi-ai » (le début du combat). S’ils ne parviennent pas à s’élancer en même temps, l’arbitre (gyōji) peut les faire recommencer.
- Techniques de combat : Il existe une grande variété de techniques de sumo, appelées « kimarite », qui permettent aux lutteurs de vaincre leur adversaire. Ces techniques incluent des poussées, des projections, des prises et des renversements. Les sumo sont souvent spécialisés dans certaines techniques en fonction de leur taille, de leur poids et de leur style de lutte.
- Arbitrage et décisions : Les combats de sumo sport sont arbitrés par un gyōji, qui est vêtu d’une tenue traditionnelle et utilise un éventail pour indiquer les décisions. Le gyōji peut déclarer un vainqueur, annoncer un match nul ou demander l’intervention des juges (shimpan) pour prendre une décision en cas de situation complexe ou litigieuse.
- Classements et promotions : Les sumo sont classés en fonction de leurs performances lors des tournois précédents. De bons résultats lors des tournois peuvent permettre à un lutteur d’être promu à un rang supérieur, tandis que de mauvaises performances peuvent entraîner une rétrogradation.
En comprenant ces règles de base, vous pourrez apprécier et suivre les combats de sumo sport avec plus de facilité et d’intérêt. Le sumo est un sport aux multiples facettes, mêlant force, technique et tradition, et offre un spectacle unique et captivant pour les spectateurs de tous horizons.
Les Sumo les plus célèbres de l’histoire
Le sumo a vu émerger de nombreux lutteurs talentueux et charismatiques au fil des ans. Voici quelques-uns des sumotori les plus célèbres de l’histoire :
- Taihō Kōki : Considéré comme l’un des plus grands Yokozuna (champions de sumo) de tous les temps, Taihō a remporté un total de 32 titres de tournoi au cours de sa carrière, un record qui a tenu pendant près de 30 ans.
- Chiyonofuji Mitsugu : Surnommé « Le Loup », Chiyonofuji était un Yokozuna extrêmement populaire et talentueux des années 1980, réputé pour sa force physique impressionnante et sa technique raffinée. Il a remporté 31 titres de tournoi au cours de sa carrière.
- Hakuho Shō : Considéré comme le meilleur sumotori de l’ère moderne, Hakuho a établi de nombreux records, dont celui du nombre de titres de tournoi remportés (45) et du nombre de victoires consécutives (63). Originaire de Mongolie, il est devenu une véritable icône du sumo au Japon et dans le monde entier.
Conclusion
Le sumo sport est un art millénaire japonais qui fascine et passionne par son mélange unique de force, de technique et de tradition. En découvrant l’histoire du sumo, les lutteurs les plus célèbres et les rituels qui entourent cette discipline, on peut apprécier encore davantage la richesse et la complexité de ce sport emblématique.
Le sumo est un véritable trésor culturel du Japon et une expérience inoubliable pour tous ceux qui ont la chance d’assister à un tournoi ou de s’initier à cette discipline.
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Foire aux questions (FAQ)
- Qu’est-ce que le sumo sport ?
Le sumo est un sport traditionnel japonais de lutte, qui trouve ses origines dans les rituels religieux et les légendes anciennes. Il est pratiqué principalement au Japon et est caractérisé par ses combattants imposants et ses règles simples. Le site officiel de la fédération de sumo au Japon pour suivre les dernières actualités.
- Quelles sont les règles du sumo sport ?
Le but du sumo sport est de vaincre son adversaire en le forçant à sortir du dohyō (l’arène circulaire de combat) ou en le faisant toucher le sol avec une partie de son corps autre que la plante des pieds.
- Comment sont classés les sumo ?
Les sumo sont classés en fonction de leurs performances lors des tournois précédents, avec un système de classement rigoureux et structuré qui organise les combats entre les lutteurs de différents niveaux.
- Comment se déroule un tournoi de sumo sport ?
Les tournois de sumo sport durent généralement 15 jours et sont organisés régulièrement dans tout le Japon. Pour découvrir comment se déroule un tournoi de sumo, lisez notre guide complet à se sujet .
- Qui sont les sumotori les plus célèbres de l’histoire ?
Parmi les sumo les plus célèbres figurent Taihō Kōki, Chiyonofuji Mitsugu et Hakuho Shō, qui ont marqué l’histoire du sumo par leurs performances exceptionnelles et leurs nombreux titres de tournoi remportés.
- Le sumo sport est-il pratiqué en dehors du Japon ?
Le sumo sport est principalement pratiqué au Japon, mais il existe également des clubs et des compétitions dans d’autres pays. De plus, des sumotori étrangers, notamment de Mongolie, ont réussi à s’imposer dans le monde du sumo professionnel au Japon.
